[Douarnenez Courses Solo Gijón] Reprise pour Xavier Macaire !

Publié le par Xavier Macaire

[Douarnenez Courses Solo Gijón] Reprise pour Xavier Macaire !

Dimanche 4 août à 13h, Xavier Macaire prendra le départ de la Douarnenez Courses Solo Gijón, 4e épreuve du Championnat de France Elite de Course au Large. Deux étapes entre Douarnenez et Gijón sont au programme : la première emmènera les 16 concurrents à Gijón en Espagne (arrivée prévue le 7 août), la seconde, sous forme de retour vers Douarnenez, s’élancera le 11 août pour une arrivée le 15 août. Très semblables à des étapes de Solitaire URGO Le Figaro, ces deux manches seront un peu plus hauturières et marqueront la fin des épreuves en solitaire de cette saison 2019, avant le Tour de Bretagne qui se courra en double en septembre.

A Douarnenez depuis le début de la semaine, le skipper de Groupe SNEF a le classement du Championnat de France en ligne de mire et il sait qu’un bon résultat sur Douarnenez-Gijón peut lui permettre de reprendre quelques places, voire d’atteindre le podium en fin de saison.

 

 

Xavier, la Solitaire URGO Le Figaro s’est terminée il y a un mois, quel a été ton programme en juillet ?

« J’ai d’abord participé au SNEF Day à Marseille, je suis revenu devant les collaborateurs du Groupe SNEF sur mon début de saison et ma Solitaire, c’était vraiment super de pouvoir échanger avec tout le monde. Ensuite j’ai participé à des courses en IRC sur Lady First III lors de La Trinité-Cowes et de Cowes-Dinard. Ça m’a beaucoup changé après la Solitaire, ce n’était pas la même ambiance : on était en équipage, sur un bateau plus gros et plutôt confortable, on faisait des quarts… C’est un bateau très performant et c’était très intéressant, j’ai bien apprécié. D’autant que l’on a remporté La Trinité-Cowes dans notre classe et toutes classes confondues ! Enfin j’ai navigué avec Arnaud Boissières sur l’Imoca La Mie Câline-Artipôle en vue de notre participation à la prochaine Transat Jacques Vabre. Nous avons effectué un parcours d’une trentaine d’heures, cela m’a permis de me familiariser avec le bateau, d’effectuer beaucoup de manœuvres et de changements de voile, c’était important pour moi. »

 

Tu as quand même eu le temps de te reposer et de te remettre de la Solitaire ?

« J’ai fait beaucoup de bateau mais j’ai aussi profité d’une semaine de vacances en famille, ça fait du bien ! C’est vrai que ça s’est pas mal enchaîné mais j’ai trouvé du temps pour me reposer et j’ai réussi à me remettre de cette Solitaire éprouvante. Je me sens en forme et d’attaque pour repartir sur mon Figaro Groupe SNEF ! »

 

A l’origine les coureurs devaient effectuer un aller-retour entre Douarnenez et Horta mais le format de course a changé par rapport à ce qui était prévu initialement, notamment en raison des différents soucis techniques que vous avez pu rencontrer sur vos Figaro Bénéteau 3 depuis le début de la saison. Qu’en penses-tu ?

« Je suis déçu de ne pas aller à Horta, car on aurait pu faire une vraie course au large et non des parcours côtiers ou semi-côtiers. Quand tu vas aux Açores, tu navigues dans des situations météo océaniques, j’aurais préféré ça, c’est sûr. D’un autre côté, la saison est très dense cette année et ça aurait été vraiment difficile d’enchaîner avec ce type de parcours trois semaines après la fin de la Solitaire. Même si je suis déçu que le parcours ait changé, je suis quand même soulagé que ce changement de parcours allège un peu la saison. »

 

Comment se profile cette première étape entre Douarnenez et Gijón ? Quelles vont être ses difficultés ?

« C’est un peu le même format qu’une grande étape de Solitaire du Figaro, environ 4 jours. Concernant les difficultés, on verra lorsqu’on aura la météo, pour l’instant les modèles ne sont pas tout à fait calés. Je sais aussi que l’arrivée à Gijón est souvent très piégeuse parce qu’il y a beaucoup de reliefs dans les Asturies, cela donne souvent des zones sans vent et donc des situations compliquées pour atterrir à Gijón. Je me souviens d’un cours de Jean Yves Bernot qui disait qu’il faut arriver perpendiculaire à la côte pour éviter le plus possible d’être dans la molle à cause de ces falaises ! Donc l’arrivée à Gijón peut être une grosse difficulté de l’étape mais je pense qu’il se sera passé beaucoup de choses avant aussi… »

 

Quel est ton état d’esprit à quelques jours du départ ?

« C’est la dernière course en solitaire de la saison, assez longue qui plus est, et elle compte un coefficient 4 au classement du Championnat de France. J’ai envie de faire un bon résultat, on n’est pas très nombreux mais il y a de sérieux concurrents et il va falloir aller la chercher. Et puis je pense au Championnat aussi, j’ai pris un peu de retard au classement parce que je n’ai pas fait une super Solitaire mais le podium est envisageable car de nombreux skippers qui sont devant moins au classement ne participent pas à cette course. J’ai bien débuté ma saison en terminant 3e de la Sardinha Cup et en remportant la Solo Maître Coq, je veux également bien la terminer. Si je fais un bon résultat sur Douarnenez-Gijón, le classement au Championnat de France Elite de Course au Large suivra naturellement. Ça me ferait plaisir et cela ferait plaisir à mon partenaire, j’aimerais les remercier de leur engagement avec un podium au Championnat. »

 

Contact Presse : Julie Cornille – 06 62 88 81 18 – cornille.julie@gmail.com

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