[SARDINHA CUP] Xavier Macaire 5e de la deuxième manche et 7e au général provisoire !

Publié le par Xavier Macaire

[SARDINHA CUP] Xavier Macaire 5e de la deuxième manche et 7e au général provisoire !

Après avoir franchi la ligne de la deuxième manche de la Sardinha Cup 2019 en 5e position jeudi dernier aux alentours de 18h, Xavier et Achille prennent un repos bien mérité ! Il faut dire que cette étape intense aux conditions musclées (froid, vent, pluie…) n’a ménagé ni les hommes ni les bateaux. Xavier revient sur ces quelques 50 heures de course.

Comment s’est passée cette deuxième étape ?
« C’était intense et sportif (comme toujours en Figaro !) : j’ai les muscles en compote, les mains gonflées car elles ont souffert pendant les réglages à cause du froid, le dos et les bras ont également été bien sollicités… Les conditions météo étaient changeantes, musclées, on a eu beaucoup de grains tout au long du parcours. Le vent était irrégulier, il fallait être tout le temps dessus. C’était très sollicitant. Et puis on a été bien rapides, avec des moyennes à 15 nœuds notamment sous spi pour rallier SN1 à BXA, c’était un bon bord de boucher ! Au retour des Glénan vers St Gilles, ça carburait bien également, je pense qu’on peut dire qu’on a bien testé les capacités du Figaro Bénéteau 3 au portant ! Je suis très satisfait du résultat. Une 5e place sur une étape comme celle-là, où il s’est passé beaucoup de choses, des rebondissements, des conditions difficiles, des bords durs… Il fallait vraiment se donner du mal. Donc terminer 5e c’est très bien et repasser 7e au classement général provisoire, c’est une bonne opération avant la dernière manche qui aura également un coefficient 3. »

A quels moments avez-vous fait la différence ?
« Ce que l’on ressort de cette course c’est qu’on a toujours fait de belles trajectoires. Nous avons également eu une bonne vitesse sur certains bords, je pense notamment au bord sous spi pour rejoindre BXA. On est également bien placés pour enrouler la Jument des Glénan après le bord de près. Ensuite lors de la redescente vers l’île d’Yeu nous avons rencontré quelques difficultés pour avoir la bonne vitesse sous gennaker, on avait du mal à bien adapter le bateau pour prendre les surfs, donc on s’est fait doubler. C’était frustrant et énervant de ne pas réussir à trouver les bons réglages. Finalement tout s’est joué sur notre positionnement au large pour rejoindre l’île d’Yeu. Depuis le début on savait que le vent ne cesserait jamais de refuser, de tourner vers le sud, et on voulait anticiper cette rotation du vent en restant au large. Donc, après la Jument on ne s’est pas précipités pour envoyer le gennaker, on est restés sous génois un peu au-dessus de la route. Ça nous a permis de nous recaler au vent du groupe des leaders et d’avoir un meilleur angle à l’approche de l’île d’Yeu. Si on avait pu avoir tout le temps la bonne vitesse, je pense qu’on aurait pu monter sur le podium parce qu’à un moment on était bord à bord avec Guyot Environnement, Skipper Macif 2017 et Bretagne CMB Performance (le podium de l’étape ndlr). Il nous a manqué parfois des bonnes sensations avec le bateau. Il va falloir travailler là-dessus. »

Le dernier bord vers St Gilles a dû être très stressant…
« Ce finish entre l’île d’Yeu et Saint Gilles était une vraie course poursuite avec St Michel devant et Breizh Cola Equithé derrière ! Equithé ne nous lâchait pas, ils étaient vraiment à l’attaque ! On a sans cesse dû contenir leurs assauts ! Achille était à la barre durant toute cette période, il avait trouvé le bon réglage et la bonne manière de conduire le bateau, il s’est acharné pour faire surfer Groupe SNEF à chaque vague. Grâce à lui on a réussi à les contenir et même à revenir sur les bateaux de devant. »

Et ce nouveau bateau ?
« C’est super parce que ça ouvre le jeu, des écarts se font assez vite suivant que le bateau a un meilleur angle ou non ou que l’équipage arrive à bien le faire surfer. Parfois Achille et moi ne trouvions pas les bonnes ficelles pour le faire glisser, ça s’est directement ressenti, on a perdu du terrain tout de suite. Ce nouveau bateau change bien la donne ! Sur un bord en route directe comme celui entre les Glénan et l’île d’Yeu, il ne serait pas passé des choses comme ça en Figaro Bénéteau 2. »

Quel est ton programme jusqu’à la Grande Course n°2 ?

« Nous avons quelques petites réparations à effectuer sur le bateau mais on s’en est plutôt bien sorti comparé à certains qui ont été contraints d’abandonner. Le bateau et les voiles ont été énormément sollicités mais on n’a pas eu de casse matérielle des voiles et du gréement. En revanche on a cassé la drisse de gennaker et l’écran d’ordinateur a pris l’eau… Il va donc falloir s’occuper de tout ça. Et puis on va surtout privilégier le repos : beaucoup de récupération physique parce qu’on a besoin de détendre les muscles avant l’étape finale qui va arriver vite ! »

Le départ de la dernière manche de cette Sardinha Cup est prévu le jeudi 11 avril à 14h.

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